S’il y a une qualité que tous les coureurs ont en commun, c’est le dévouement. Et même si chacun a une idée différente de ce que signifie « se consacrer » à son entraînement, il est facile d’aller un peu trop loin en lésinant sur les jours de repos, surtout maintenant que les réseaux sociaux permettent plus facilement que jamais de comparer ses performances à celles des autres.
Il est logique de penser que le fait de courir tous les jours, même si ce n’est que pour quelques kilomètres, nous rend plus forts et plus rapides à long terme. Mais cette mentalité du « pas de jour de repos » ne fait-elle pas plus de mal que de bien ?
Il y a plusieurs raisons pour lesquelles les gens peuvent adhérer à cette philosophie. D’abord, certaines personnes trouvent qu’il est plus facile de continuer à courir et à faire d’autres types d’exercices s’ils en font une habitude quotidienne. D’autre part, les athlètes (quel que soit leur niveau) sont en compétition non seulement avec les autres mais aussi avec eux-mêmes, ce qui peut les inciter à ajouter une séance d’entraînement ou un kilomètre de plus.
Peut-on courir tous les jours ?
Il y a des personnes qui peuvent supporter de s’entraîner tous les jours et d’autres qui ont beaucoup de mal à retourner à la salle de sport ou à courir deux jours d’affiler.
Mais nous avons besoin de temps pour récupérer mentalement, et même prendre un jour de repos peut donner à notre corps et à notre esprit la possibilité de le faire. Si nous ne laissons pas notre corps récupérer, nous risquons de nous épuiser. Nous devons également nous accorder du temps pour récupérer physiquement. Il s’avère que le fait de se ménager de temps en temps aide notre corps à se renforcer.
Cela est dû au fait que notre corps passe par un processus appelé adaptation, où des changements physiologiques au niveau cellulaire, comme la construction de plus de mitochondries et de vaisseaux sanguins, et la fabrication de plus de sang et de fibres musculaires plus fortes se produisent. Votre corps ne peut pas faire tout cela si vous ne lui donnez pas le temps nécessaire pour le faire.
Cependant, la durée « appropriée » varie selon les personnes. Certains athlètes peuvent s’en sortir avec une course très courte et facile comme jour de « récupération » ». Par exemple les coureurs de fond qui courent tous les jours pendant des centaines de jours d’affilée, ils n’y parviennent qu’avec des journées très courtes et faciles. Ces coureurs par exemple dispose de deux paires de chaussures, une pour faire de la vitesse et battre des records et une autre paire pour les courses faciles dites de récupération. Si vous cherchez une paire de chaussure de running de récupération, n’hésitez pas à vous rendre sur le site https://sprint-running.fr/
Si par contre vous êtes quelqu’un qui lutte constamment contre des blessures, vous ne devriez probablement pas accumuler des kilomètres tous les jours : D’autres trouvent qu’ils s’en sortent mieux avec un vrai jour de « repos ». Et d’autres encore trouvent qu’ils réagissent mieux s’ils pratiquent une activité beaucoup moins stressante que la course peut-être la marche ou la natation facile.
La première chose à garder à l’esprit, est que quelle que soit votre activité de récupération préférée, elle ne doit pas nuire au processus de stimulation des changements physiologiques. En d’autres termes, vous ne vous rendez pas service en faisant une séance d’entraînement intense en piscine. Ce n’est pas parce que vous ne courez pas qu’une séance d’entraînement intense reste une séance d’entraînement intense, quoi qu’il en soit.
Signes que vous pourriez bénéficier d’un jour de repos
Il existe des signes psychologiques et physiologiques indiquant que vous avez besoin d’un jour (ou plus) de repos pour courir.
Le premier signe indiquant que vous avez besoin d’un jour de repos pour votre santé mentale est que vous n’êtes pas motivé pour courir et vous entraîner. Si la course à pied est quelque chose que vous aimez et que vous commencez à remarquer que c’est une corvée, essayez de prendre un jour ou deux de repos et de faire quelque chose de différent.
Sur le plan physique, il y a quelques signes clés à surveiller. Parmi ceux-ci, citons : des troubles réguliers du sommeil, une fréquence cardiaque élevée le matin, l’incapacité à combattre un rhume, une sensation de fatigue généralisée, une perte d’appétit, une sensation de raideur ou de douleur en général ou une gêne dans une zone localisée, et l’impression qu’il devient plus difficile de maintenir son rythme d’entraînement normal.